L’auteur

Cet écrivain a tenu le haut du pavé pendant à peu près 30 ans durant lesquels les plus grands critiques l’ont couvert d’éloges, ainsi d’ailleurs que des personnalités éminentes de son époque et de tous les secteurs d’activité : politique, barreau et magistrature, cinéma, etc … une longue période de gloire entre 1965 et 1998. Un phénomène d’occultation se dessina vers 1989 (année qui suivit la publication de l’Hitlérien aux éditions Albin Michel), d’abord imperceptible puis plus évident, et enfin brutal. Ses succès littéraires passés, les hauteurs sur lesquelles la critique l’avait porté, suffisaient cependant à le rendre exceptionnellement intéressant, ( les lettres qu’il laissera dans ses archives en sont autant de témoignages impressionnants ). Certains livres de Pilhes sont déclarés épuisés, 10 ou 20 ans après leur parution alors qu’ils furent accueillis, ainsi qu’on le constatera à la fin de cette fiche, par des dithyrambes du genre, pour la Pompéi, par exemple, « un roman d’une puissance exceptionnelle, telle qu’il s’en trouve fort peu dans la production contemporaine » (Gilles Pudlowski- Paris-Match), ou « Pilhes, l’Alexandre Dumas de notre époque », (Raymond Barre- Apostrophe 1987), etc…. La création de ce site répond aux demandes et pressions de très nombreuses personnes qui tiennent l’œuvre de Pilhes en très haute estime, la jugent prémonitoire et salutaire, comme d’ailleurs elle le fut naguère par tous, et non d’une initiative de l’auteur qui s’est retiré pour écrire ses derniers livres et qui pense que les choses se feront toutes seules. Au demeurant, ces derniers temps, une demande significative d’informations , de France et de certains pays étrangers, s’est manifestée et à laquelle il n’était pas, jusqu’à présent, correctement répondu. Désormais, on en saura plus sur cet écrivain et son cas, l’un et l’autre si singuliers.

Pilhes (René, Jean, Laurent) est né à Paris le 1 juillet 1934. Victor  fut le prénom de son grand-père maternel et celui de son arrière-grand-oncle, commissaire de la république et député de l’Ariège en 1848,déporté par le Prince-Président, futur Napoléon 3, à la suite des journées de Juin 1849. Tant du coté  maternel que paternel, il est issu de vieilles familles ariégeoises. Marié à Nicole Ingrand en 1959 (3 enfants, Nathalie, Laurent, Maria ). Il a commencé à travailler comme publicitaire, d’abord à Air-France, ensuite chez Dorland et Grey, enfin à Publicis où il devint directeur de la création (1969) , membre du Directoire, (1972-1973), membre du conseil de direction ( 1973-1974). Puis il fut administrateur de TF1 (1983-1986) et Conseiller à la Présidence d’Havas (1981-1986).

En 1965, il publia un premier roman aux Éditions du Seuil. La Rhubarbe, qui lui valut le prix Médicis ( Un débutant à classer parmi les maîtres- Jacqueline Piatier – Le Monde ). En 1969, toujours au Seuil, il publie  Le Loum (« du véritable écrivain , on peut dire aussi : là où il est passé , il a fait place nette «  – Jean Freustié – Le Nouvel  Observateur) Ou encore : »le viol de la littérature «  – Claude Mauriac – Le Figaro).

En 1974 , il publie l’Imprécateur, encore au Seuil, et obtient le prix Fémina. Le livre connaît un succès très considérable et marque les esprits, encore aujourd’hui. Il est traduit en 20 langues, et récemment en chinois .Il s’agit d’une charge puissante prophétique, et du genre fantastique, contrel’économie multinationale, une sorte d’autopsie de celle-ci. Claude Mauriac écrit dans le Figaro : « un certain génie« . André Fontaine, alors influent rédacteur en chef du Monde, écrit dans un éditorial des lignes qui rendent un très juste compte de cet ouvrage : « Dans un roman à l’ironie mordante, René Victor Pilhes met peut être le doigt sur l’essentiel lorsqu’il écrit : « Nous sommes victimes de l’orgueil et du manque d’imagination conjugués des vingt dernières années, voilà ce qui rend les entreprises fragiles et les gouvernements de plus en plus cyniques et autoritaires »». En 2003, Bernard Pivot écrit dans le journal du Dimanche : « René-Victor Pilhes avait écrit non seulement un grand roman baroque, puissant, inspiré mais aussi le livre qui dénonçait par avance la criminelle arrogance économique et financière. »

Comme des centaines de jeunes français, Pilhes est expédié en Algérie pour y faire la guerre de 1955 à 1957, qui vient de commencer, et il en fut beaucoup marqué, et pour toujours. Il écrira plus tard là dessus Le Fakir. Il en revint militant pour l’indépendance , contre les atteintes au droit de l’homme, partisan très actif de M. Mendès France. Toute la vie il se tiendra à cette attitude , pour la décolonisation contre les guerres du Vietnam, et bien sûr , contre les souffrances et les frustrations du peuple palestinien, ce qui fut la source de son roman l’Hitlérien, et de tous ses ennuis.

Dans les années 70, Pilhes participe intensément au débat politique en écrivant de nombreux articles dans de nombreux journaux, appelant de ses vœux l’avènement de la gauche et de Mitterrand au pouvoir. Simultanément, dans l’ombre, il compose et écrit une œuvre consacrée aux dérèglements de groupuscules d’extrême gauche (brigades rouges en Italie, Bande à Baader en Allemagne, tentations de la gauche prolétarienne en France) .Ce sera La Pompéi en 1985, et sa suite Les démons de la cour de Rohan en 1987, œuvre qu’il sous-titre : » un épisode convulsif et ténébreux de la vie du monde vers la fin du 20 e siècle . Les éloges pleuvent . »Une œuvre Dostoïevskienne « , le Figaro. « Granitique «  , Le Point . « Diabolique « , Elle .Cependant, si le succès de ces livres est indéniable, il reste au dessous de celui, exceptionnel, del’Imprécateur. En 1987, Pilhes est au summum de la gloire littéraire. Il n’a rencontré que le succès. B. Pivot cite son style à Apostrophes. Il accède à quantité de livres scolaires, de la 3 e à la terminale, et aussi aux universités. Il est considéré à la quasi unanimité des spécialistes comme un écrivain majeur de l’après-guerre. C’est alors qu’il va publier l’Hitlérien, en 1988, et que, peu à peu, les choses vont se gâter. Malgré tout, en 1989,La Médiatrice obtiendra le prix de la ville de Nancy, et, dans la collection «  crime parfait «  du Mercure de France, la Position de Philidor obtiendra , lui, le Grand Prix de littérature policière Edmond Locard. En 1993, La Faux donnera lieu à un beau téléfilm de Dominique de la Rochefoucauld, tandis que l’Imprécateur avait été porté à l’écran par J.L. Bertucelli en1976 . Après quoi vinrent Le Fakir chez Flammarion , Le Christi et la Jusquiame chez Plon, mais de ces livres, les médias s’abstinrent tout à coup de parler, à l’exception de rares journalistes héroïques . Par exemple, Jean-Rémi Barland, dans Lire, qui écrira au sujet de ce dernier roman publié de Pilhes, La Jusquiame, hélas épuisé, à l’instar du Christi (réintroduction du catharisme dans la modernité ) : «  pourfendeur des hypocrisies sociales, René Victor Pilhes est un écrivain moraliste qui , par le biais d’un imaginaire débridé, analyse avec une perception intellectuelle rare les failles de notre monde …descriptions envoûtantesd’un lieu maléfique, dialogues percutants et ironiques, René Victor Pilhes dresse au fil des pages le noir bilan des errances du 20 e siècle. Le mensonge, la violence, l’idéologie, les plaies béantes occasionnées à notre pays par l’occupation allemande, ou la guerre d’Algérie, sont autant d’éléments conducteurs du récit par lesquels le romancier laisse éclater sa colère mais exprime aussi sa compassion à l’égard de toutes les victimes de la folie des hommes. Un roman tourmenté , généreux, magique . »

Un exemple de la résistance de l’œuvre est donné par un texte très original publié en janvier 2008 , via internet, par Olivier Fournier dans «  trianglevoyageur «  et dont voici un extrait concernant l’Imprécateur : «  René Victor Pilhes, lauréat du prixFémina en 1974 avec l’Imprécateur, me permit d’établir le cadre de mon hypothèse .Formidable traité économique et sociologique, son texte avait la force d’une œuvre intelligente et brillante. Loin d’être obsolète, il offrait, trente ans avant, une analyse prophétique de la mondialisation. La subtilité de son roman tenait à son atmosphère impersonnelle, oppressante, vide, et tout à la fois immense, sombre et unicolore. Et aussi, la sortie en Italie, aux Editions Barrès, en Décembre 2008, de la Bête ( la Belva ), un petit roman «  oublié «  publié en 1976, exposant la violence des classes dirigeantes, sous des dehors «  démocratiques «  et policés, à l’encontre des millions d’exclus, de chômeurs «  précaires « , au cœur même des démocraties industrielles. Cette traduction de la Bête au début du 21 e siècle, dans un pays européen de premier ordre, est un signe de l’actualité de l’œuvre révoltée de cet auteur.

Tant de travail, des milliers de pages publiées, tant de succès, tant de combats et de commentaires, méritaient qu’on les rappelle et qu’on les explique, à l’intention de la jeunesse d’aujourd’hui et des générations à venir. Pilhes continue d’écrire. Assisté de son petit-fils Arsène, il commence à classer ses archives.
Pour plus de détails sur la vie de Pilhes, on pourra se référer à l’ouvrage intitulé Les plaies et les bosses – entretiens avec Maurice Chavardès , publié à La Table Ronde en 1982.

Les ouvrages parus :

Rhubarbe (1965)
Le Loum (1969)
L’Imprécateur (1974) Ed du Seuil
La Bête (1976)
La Pompéi (1985)
Les Démons de la cour de Rohan (1987
L’Hitlérien (1988)
La Médiatrice (1989)
La Position de Philidor (1992)
La Faux (1993
Le Fakir ( 1995)
Le Christi (1997
La Jusquiame (1999)

-Encyclopédie Larousse – notice :
– René-Victor PILHES
Ecrivain français(Paris 1934)
–  » Révélé par un roman picaresque (la Rhubarbe, 1965), variation sur l’onirisme et la bâtardise, il règle ensuite ses comptes avec la famille (le Loum, 1969), puis avec la société dont les crises sont assimiléesss à celles d’une multinationale (l’Imprécateur, 1974, prix Fémina). Tandis que son engagement politique lui fait voir dans le libéralisme un fascisme rampant (la Bête, 1976), il a médité sur son expérience de publicitaire qui incite à une mise à distance des mots et des images (les Plaies et les Bosses, 1981). La Pompéi (1985) puis les D2mons de la cour de Rohan (1987) sont de véritables études in vivo des passions du monde moderne, dont la Position de la Médiatrice, la Faux (11993), le Fakir (1995) et la Jusquiame (1999) analysent les errances et dénoncent les travers au cours du dernier siècle .  »

REFERENCES BIOGRAPHIQUES :

La littérature contemporaine de Jérôme Garcin (Editions mille et une nuits
Les plaies et les bosses- Entretiens avec Maurice Chavardès (Editions de la table ronde)

CINEMA :

L’Imprécateur (1977)

La Faux (2003)

ESSAIS

«  il existe une concurrence un peu fantastique entre le jeu d’échecs et la littérature  « , dans Europe –Echecs, N° 296 , août-septembre 1983, p, 14-16.

PRIX LITTERAIRES

Prix Médicis (1965) pour La Rhubarbe

Prix Fémina (1974) pour l’Imprécateur

Grand Prix de la ville de Nancy pour La Médiatrice (1989)

Prix de la littérature policière Edmond Locard pour La Position de Philidor (1992)

51 réflexions sur “L’auteur

  1. bonjour aussi ! 🙂
    et bienvenue à ce blog
    à 74 ans : félicitations
    on voit que tout cela est en construction
    il y a plein de trous encore
    j’espère qu’il y aura des gens pour vous aider
    pour faire avancer ce blog

    et qu’il soit à votre image
    à la fois énigmatique et sincère

    bonne journée à vous

    marc Laumonier

    1. renevictorpilhes

      le christi et la jusquiame furent boycottés pour les raisons détaillées dans la rubrique « auteur » de ce blog,d’où ma décision d’expliquer ma situation quand j’en ai encore la possibilité.Les deux livres ne sont plus proposés que dans les sites amazon ou autres price minister,etc..

  2. oui il y a « des trous » et des imperfections
    par exemple :

    1- sur le premier onglet « auteur » , il manque 3-4 espaces à droite des lignes, ce qui coupe les phrases (j’ai un Mac peut être le problème vient il de là ?), mais je ne suis pas sûr, plutôt de votre blog car je n’ai pas ces coupures quand je vais sur l’onglet « blog » où les lignes sont complètes…

    il y a une pagination qui apparait qui n’est pas utiles je pense sur un blog, d’autant plus qu’il n’existe pas de « page3″

    2- sur la section  » blog  » :un grand trou (= blanc) pour « remémoration », on ne voit rien , on fait en sélectionnant tout ce blanc, je me suis rendu compte que c’était écrit en blanc (!!) donc normal de ne rien voir
    soit il faut remettre ça en noir, soit mettre un fond coloré pour que le texte écrit en blanc ressorte

    3- enfin sur la dernière section oeuvres : il n’y a rien … j’imagine que les oeuvres listées en bas de « auteur » devraient être aussi là

    voilà les imperfections d’un débutant, mais tout est normal 🙂
    bien à vous, j’ai hâte de lire votre prochain roman
    cordialement Marc Laumonier

  3. Laurent S

    Bonjour M. Pilhes

    Je suis heureux de trouver ce blog.
    Je vous ai découvert avec « L’imprécateur » que j’ai dévoré en une seule nuit lors de sa parution en 1974. J’avais quinze ans, et je n’ai jamais oublié l’intense électrisation que cette lecture m’a procuré. Je serais tenté de penser que personne n’a plus jamais écrit comme vous depuis. Il faudrait que je trouve le temps de lire ceux de vos romans que je n’ai pas encore lus.

    Avec toute mon admiration.

    1. renevictorpilhes

      Merci d’avance d’en trouver un peu.On me fait payer cher,aujourd’ui,mon indépendance d’esprit et de création mais l’oeuvre fait mieux que résister.Je vous laisse le choix d’éventuelles futures lectures en fonction de ce que mon blog vous aura inspiré.Soyez assuré de ma trés vive sympathie et bon dimanche.

      1. SOISSONS

        Bonjour M. Pilhes

        Je reviens vers votre blog en attendant de recevoir votre nouvel opus. J’ai mesuré de librairie en librairie à quel point certains voudraient que vous n’ayez jamais rien écrit. Pour ma part je vous salue comme le très grand écrivain que vous êtes.

        Laurent Soissons

  4. Mlle Judith

    Je cherchais Pennac dans les rayonnages de la bibliothèque et j’y ai trouvé Pilhes. L’imprécateur, La médiatrice, l’Hitlérien et puis La rhubarbe, commencée au goûter, finie lorsque nous étions déjà le lendemain. Que dire à part une onomatopée qui sied aux jeunes de mon âge et qui résume bien mon trouble littéraire : whaou !
    Dites moi, Monsieur Pilhes, quand avez-vous commencé à écrire et comment êtes-vous venu à l’écriture – à moins que ce soit elle qui soit venue à vous- ?

    1. renevictorpilhes

      adolescent,je sentais que j’aurais envie d’écrire un jour,et,je me souviens que pour mon âge je sentais cela avec une réelle gravité.Et puisque vous avez lu La Rhubarbe vous comprenez aisément pourquoi car,déja,j’en supportais le fardeau.Je suis passé  » à l’action  » à mon retour de la guerre d’Algérie.Un roman refusé.Puis à La Rhubarbe,au lendemain de la mort de ma grand-mère maternelle.Bien cordialement à vous.

      1. Mlle Judith

        Je vous remercie de votre réponse. Comment écrivez-vous, est-ce lors de soudains moments d’inspiration ou vous attelez-vous régulièrement à la tâche ? Lorsque vous commencez à écrire, savez-vous déjà précisément comment votre narration se déroulera et s’achèvera où inventez-vous / vous-souvenez-vous au fur et à mesure ?
        Merci d’avoir eu l’idée de ce blog, je ne peux que vous encourager à continuer de l’enrichir. Bien à vous.

      2. renevictorpilhes

        j’ai une idée trés précise du roman que je veux écrire et un plan.Mais ,pour le reste, les voies à emprunter,je me laisse pousser par mon inspiration et mon instinct.Je n’écris plus que 3 heures par jour maintenant que je suis devenu vieux.Bien cordialement à vous.

  5. laurent Manson

    Bonjour Monsieur PILHES,

    je découvre ce blog, je suis ravi.
    Je vous ai lu, je vous relis.
    Puis-je espérer un prochain roman?

    Merci pour vos livres.

    1. renevictorpilhes

      Bonjour monsieur Manson.Merci de vous intéresser à mon oeuvre..Je travaille de puis des années à un roman curieux qui m’ a posé des problèmes longtemps insolubles mais qui commencent à rendre gorge:la fin du Loum,seigneur!Et dedans,une espèce d’actualisation de l’Imprécateur.J’y jette mes dernières forces.Encore 12 ou 18 mois peut-être.Bonne journée et avec toute ma sympathie.

  6. Causse

    Bonjour,
    Ariégeoise « d’adoption », du moins je l’espère, mais midi-pyrénéenne tout de mêm puisque caussenarde, j’ai longtemps pensé essayer de vous joindre.
    Je découvre votre blog avec joie!
    Je n’ai lu que « L’Imprécateur » mais n’ai jamais oublié que vous représentez UN AUTEUR. Je sais que bien des motivations nous rapprochent.
    Puis-je espérer avoir l’honneur (oui je le vois comme ça!) d’échanger avec vous, par courriel ou tout autre moyen?
    Merci d’avance…
    Une admiratrice, presque aussi vieille que vous!

  7. christus

    cher René Victor PILHES,
    je découvre à l’instant votre blog et suis heureux de vous savoir encore vif et actif. je tiens à -comme beaucoup- vous écrire que je tiens L’Imprécateur comme un chef d’oeuvre de la littérature. merci pour ce livre terriblement visionnaire.
    bien à vous.
    ch.

  8. AVANT-PROPOS

    Dans un article récent d’un magazine, à l’occasion d’une diatribe entre hommes politiques célèbres, j’ai noté qu’une expression est revenue à trois reprises dans l’argumentaire d’un des protagonistes : celle des « trente glorieuses ». Ce ne sera certainement pas donc pas un hasard, si, septuagénaires comme eux, ayant donc vécu cette période fameuse, je vais souvent revenir sur ces années de 1945 à 1975 pour étayer le présent projet.

    C’est l’un des privilèges de l’âge de pouvoir éclairer les générations suivantes, espérant les orienter vers la moins mauvaise direction quand elles sont dans la difficulté. D’autant plus que, ce qu’auparavant nous appelions le bon sens, le sens commun, le mieux partagé a dit Voltaire, semble disparaître de nos jours.

    Cette période exceptionnelle, va donc servir de référence pour le modèle économique que je proposerai, sans souhaiter évidemment qu’une guerre aussi destructrice que la dernière guerre mondiale soit de nouveau à l’origine d’une nouvelle période euphorique comme elle l’a été. Qu’on ne s’y méprenne pas : il n’est pas question d’évoquer cette période avec nostalgie, il est vrai particulièrement faste dans domaines spirituels, philosophiques, artistiques, comme dans la modernité, dont l’automobile, parangon d’un rêve de libertés. Le modèle américain y était pour beaucoup, pendant que d’autres espéraient le communiste, incarné par l’Union soviétique.

    Ce que je vais essayer de tirer de cette période, que j’ose appeler naturelle, ce sont des enseignements économiques, sachant que le politique y est toujours sous-jacent. Après ces trente années favorables à toutes les classes sociales (le chômage ne dépassait pas 2% en France, et encore sans la précarité du travail que nous connaissons aujourd’hui), pourquoi, le système communiste soviétique ayant failli, le système libéral qui en est l’opposé, a-t-il pu engendrer de tels déboires, une telle crise économique ?Ceci depuis les années 80 du siècle précédent qui ont vu les pays du monde occidental adopter les théories économiques dictées par les derniers prix « Nobel » de l’Economie.

    La présente crise considérée par beaucoup comme la plus dangereuse depuis 1929. en est issue. Pourquoi le chômage et les difficultés du travail pour ceux qui sont en activité, qui en sont la conséquence, a atteint de nouveau un niveau record ?
    Comment éviter de nouvelles catastrophe ? Il faut ça cesse, me suis-je dit ! Sans donner tous les espoirs de retrouver intégralement tous les avantages de cette période (il y avait tout de même des inconvénients), il faut que j’ajoute ma modeste contribution, que l’expérience peut m’aider à donner, à ceux que l’on appelle les résistants. Toutefois, je n’ai pas voulu donner à cet ouvrage le ton d’un pamphlet, pour garder toute la rationalité et le caractère quelques fois techniques, – veuillez m’en excuser amis lecteurs – , indispensables à ma démonstration, en utilisant les lois des systèmes tout au long de cet ouvrage.

    Il s’agit de montrer qu’il existe, comme certains l’espèrent depuis longtemps, une « alternative » à notre système, économique actuel, de prouver même qu’un « autre monde est possible » comme disent certains. Les souffrances qui ont historiquement marqué le monde du travail, faibles pendant ces trente glorieuses, existent de nouveau à notre époque, ne serait-ce qu’en se réfèrant aux suicides dans les grandes entreprises. Sans prétendre qu’il soit possible de trouver définitivement le bonheur dans le travail, sans prétendre que le capitalisme pourrait devenir « moral », je proposerai au moins de modifier le rôle de certaines entreprises, les plus grandes s’entend, de façon que, bien qu’elles soient devenues indispensables à toute société libérale, prises dans une tourmente de performances infernales dictées par la spéculation, elles cessent d’être la cause d’une nouvelle vassalité, d’un esclavagisme moderne. Qui a empêché cette dérive pourtant dénoncée depuis les années 70 par le Cassandre de cette époque René-Victor Pilhes (L’Imprécateur- Points Romans- Seuil-Poche) ?

    Pour cela je m’éloignerai de toute dénonciation incantatoire, pour proposer de nouvelles méthodes macroéconomiques, qui paraîtront peut-être utopiques à certains, bien que comme on va le voir, elles ne soient pas toutes nouvelles : l’Economie comme l’Histoire se répète. Mais l’éclairage qui y est donné, devrait ouvrir les yeux, grâce à la logique des systèmes, à ceux qui sont aveuglés par des pensées uniques, et leur donner au moins l’espoir d’une renaissance.
    —-
    Etes-vous d’accord pour que je vous cite au cas où mon manuscrit serait édité (pas facile)

    1. renevictorpilhes

      Je devine sans peine que votre travail est intéressant et utile et j’espère qu’il sera publié.Vous pourrez me citer sans problème.Cependant,je ne suis pas optimiste car je pense que ceux qui provoquent les crises sont volontairement sourds aux appels de sagesse car ils ont intégré les effets de ces crises et les ont inscrits aux pertes et profits.Leur mot d’ordre est:vogue la galère,il en restera toujours quelque chose pour nous.Sauf que la démocratie pourrait en prendre un jour un sacré coup.Bon courage et bon vent.Avec toute ma sympathie.

    1. renevictorpilhes

      Je me souviens trés bien de toi.Merci de ton message.Il m’a ému.J’espère que tout va trés bien pour toi.Fidèle et cordial souvenir.

  9. Cher Monsieur Pilhes,
    Je n’ai jamais rien lu d’aussi fort sur la guerre d’Algérie ; j’ai lu dès sa sortie le « roman »du Fakir (quelle part de vrai -dans ce très vraisemblable roman de la « trahison » de DENOYER?).
    Je viens juste de le relire, toujours aussi excellent.
    Je revenais de 18 ans de carrière d’enseignante en Algérue en 1995 -et à présent je viens de prendre ma retraite après avoir terminé ma carrière de prof de lettres à La Réunion.
    Je vous admire beaucoup; tous vos livres circulent auprès de mes amis..
    Bien à vous,
    Mme Françoise Guet.

    1. renevictorpilhes

      bonjour,chère madame françoise Guet.Et merci de votre message si gratifiant pour moi.Et aussi de votre prosélytisme en faveur de mon oeuvre.Dieu(ou l’Etre Suprême !reconnaitra les siens!Ah Dunoyer!Ce n’est pas moi.Mon imagination fébrile a dû s’emparer de quelqu’un d’autre.Bon dimanche.Et bien à vous.

  10. Oh, quel plaisir, votre gentille réponse, Monsieur Pilhes ;
    -(super les emails, on lit quand on veut, si on veut et l’on n’est jamais intrusif!)-

    Ce message juste pour rectifier mon lapsus sur le nom de LENOYER, le complexe héros du Fakir ; vous-même vous l’avez appelé « DUNOYER », signe qu’il a -fort heureusement- cessé de vous hanter!

    Merci de votre précision sur l’entière responsabilité de votre superbe imagination pour en tisser les fils avec la réalité -qui prend de ce fait un relief extraordinaire; ce roman mériterait une tnèse : autour de la supériorité de la littérature sur l’Histoire …
    Bien à vous en vous souhaitant plein de bonnes choses;
    F.Guet

    1. renevictorpilhes

      Ah,Lenoyer!Où étais-tu donc passé!Par bonheur,veillent sur toi et sur moi les lecteurs perspicaces.Bonne semaine et bien à vous.

      1. Merci de prendre la peine d’un mot gentil pour le lecteur qui veille -normal, vu mon nom!
        F.Guet

        Je vais voir ce qu’ils ont comme titres de vous à la (très belle) médiathèque du Tampon, Réunion.
        A + donc.

      2. renevictorpilhes

        merci vraiment.A +,comme m’ont aooris à le dire mes petits-enfants et comme vous le dites vous-même!

  11. Toscane 47

    Bonjour à vous, M.Pilhes,

    Juste une petite anecdote pour vous faire sourire un instant peut-être avant que vous ne replongiez dans la concentration et l’écriture :

    -J’avais donc redécouvert Le Fakir longtemps après, et vous avais fait part de mon toujours égal enthousaisme pour le fond et la forme de ce roman ; je l’ai donc fait circuler autour de moi.
    -L’amie qui me l’a rapporté hier me rend mon vieil exemplaire jauni et poussiéreux…revenu tout neuf, comme sorti de librairie ; je l’interroge et j’apprends alors que Le Fakir s’est échappé du coffre de sa voiture resté malencontreusement ouvert au cours d’un trajet sur la route des Tamarins (route récemment ouverte, qui enjambe des tas de ravines, le tronçon entre le Nord et le Sud de La Réunion le plus cher du monde!); voilà, c’est tout et c’est bien peu de choses!
    Je doute que le sort matèriel de vos anciens livres vous intéressent vraiment, mais ça me permet d’écrire un mot sur votre blog!
    Le nouveau Fakir sortait du site Prime Minister car mon amie a pensé que ce livre -qu’elle a dévoré aussi – devait absolument rejoindre mes étagères….

    Bien à vous, F;G (TOSCANE 47)

    1. renevictorpilhes

      Merci d’avoir pris la peine de me rapporter cette anecdote qui,vous vous en doutez,ne pouvait que m’intéresser.Acceptez ma sympathie et veuillez féliciter votre amie en mon nom.Bien à vous.

  12. Olivier Mui

    Cher monsieur Pilhes,
    Je lis peu donc je m’efforce de ne choisir que des œuvres à la fois importantes et à mon goût (certains chefs d’ œuvre m’ennuient ou me demeurent hermétiques).
    L’imprécateur a dépassé mes attentes et je le mets au même rang qu’un roman de Balzac, mais avec Balzac, je rigole un peu moins!

  13. Bonjour, Je suis toujours à la recherche d’un éditeur pour mon manuscrit. L’Edition est devenue un monde violent qui ne recherche qu’à faire des coups. Il est actuellement au Seuil, mais ça ne bouge pas. Il est vrai que je peux faire peur avec cet essai-projet qui attaque le monde prédateur de la finance, là où ça fait mal, par le monétarisme. Amicalement, Louis Peretz

    1. renevictorpilhes

      Cher monsieur,merci de votre signe.Le « nouveau Seuil-La Martinière(oùje n’ai pas publié depuis 35 ans!) m est quasiment inconnu,sans quoi je serais allé aux nouvelles.Je souhaite et j’espère,trés sincèrement,que votre travail soit reconnu et publié.Bon courage et bien à vous.

  14. Saldinari

    Je viens de fermer la dernière page de la bibliographie de Max Gallo.
    Bien qu’il parle très peu de son « expérience » de militant proche du CERES, je me suis rappelé la fin des années 70 , j’avais une trentaine d’années et je militais au PS le début des années 70 ( encore la SFIO en 70 l’année au j’adhérais pour rejoindre le CERES) Bref, en ces années là, avec quelques camarades mosellans nous nous rendions quelquefois à Paris pour participer à des réunions a laquelle participaient des militants du ceres,et quelques « gaulistes de gauche » dont l’Amiral Sanguinéti,nous n’étions pas nombreux, vous devez vous en souvenir puisque je vous y ai rencontré plusieurs fois et pensais-je aussi …Max Gallo, me trompais-je?
    Aussi en terminant sa bibliographie, ses souvenirs me firent penser à vous que je croyais décédé, j’aurai parié et perdu sur cela, car j’étais sur d’ avoir lu un avis de décès voici quelques années, mystère de la mémoire? En refermant cette dernière page du livre de Gallo, j’ai pensé à vous et je me suis empressé de regarder sur wikipédia pou essayer de recouper quelques informations.
    Bref, quelle ne fut pas ma surprise de vous savoir voir bien vivant et présent dans ce blog que j’ai parcouru rapidement et mis en favoris… Et encore sous l’émotion de savoir qu’on pourrait bientôt lire ( je l’espère très vite) votre prochain livre.
    merci, pour votre oeuvre.
    Ps: confirmez vous que Max gallo assistait quelques fois à ces réunions? Certes j’aurais pu lui poser la question, mais un académicien, Sarkoziste de surcroit, j’ai pas eu l’audace.

    1. renevictorpilhes

      oui,il y avait Gallo.Non,je ne suis pas encore mort,mais cela adviendra sûrement.Merci de ce signe si sympathique qui me renvoie à de bons moments.Fidèlement.

  15. DALMON Jacques

    13 Mars 2013
    Bonjour René,
    Lors d’une discussion avec mon vieux copain Charly Biros ( mon ex-associé en architecture), nous avons parlé de toi. J’ai suivi ta carrière depuis La Rhubarbe, en passant par les émissions de radio… et je me souvenais d’une année au lycée de Toulouse ( En seconde ou première) où en blouses grises nous nous retrouvions aux caisses à provisions, dans la cour, en attendant des jours meilleurs. Nous allions aussi de temps en temps manger à la cantine des PTT . Nos deux mères travaillaient alors ensemble à la Recette Principale. A ce sujet, j’ai une question à te poser : j’a retrouvé une lettre d’Henry Poulaille datée de 1953. Je m’essayais alors à l’écriture, hésitant entre elle et les Beaux-Arts. (Je faisais aussi un peu de journalisme, qui payait en partie mes études).
    J’avais envoyé des poèmes à Poulaille, chez Grasset, par l’entremise de Constance Bonnet, laquelle travaillait aussi aux PTT avec ma mère. J’ai toujours cru qu’il existait un rapport entre toi et Constance Bonnet . Est-ce le cas ? Elle habitait, je crois, à Portet sur Garonne. Qui était-elle ?
    La personnalité d’Henry Poulaille, anarchiste viscéral, mais promoteur de Cendrars, Giono, Dabit et autres Ramuz me semblait coller avec tes propres impulsions. Je me trompe ? Avais-tu un rapport avec lui ?
    Bien à toi, en souvenir de nos seize ans et des blouses grises. Moi, je détestais.

    1. renevictorpilhes

      Cher camarade de lycée,je me souviens trés bien de toi,et de Ferry,et de Noguès,et de bien d’autres.Evidemment,j’ai lu Poulaille.Mais je n’ai pas connu Constance Bonnet.Oui,je me suis toujours senti proche des écrivains que tu cites.Ton message m’a beaucoup rappelé et touché.Cordial et fidéle souvenir.

  16. ROUSSEAU

    Cher Monsieur Pilhès

    Je souhaite savoir si votre roman La Rhubarbe a été traduit en anglais. Je viens d’en lire un extrait en français qui m’a vraiment donné envie de lire le roman, et j’aimerais en proposer quelques passages à traduire à certains de es élèves.
    Je vous remercie par avance.

    Patricia Rousseau

    1. renevictorpilhes

      oui,le livre a été traduit et publié en son temps chezc Doubleday,et il est sûrement épuisé,MAIS:donnez-moi une adresse et je vous en enverrai un exemplaire,j’en ai conservé par devers moi,et vous méritez bien cela.Cependant,je ne serai à Pais que vers la fin juillet,il vous faudra donc attendre.

  17. ROUSSEAU

    Je vous remercie infiniment, et peu importe le délai ! Je vous tiendrai au courant de la qualité des traductions rendues …
    Mon adresse est : Patricia ROUSSEAU, Chez M. BOGÉ Raymond, 12 rue de la Chataîgneraie 31140 AUCAMVILLE.
    Surtout, si vous avez la gentillesse de m’envoyer le livre, faites le contre remboursement car je ne veux pas que vous ayez à payer quoi que ce soit.
    Bien cordialement,
    Patricia Rousseau

    1. renevictorpilhes

      ok;JE vous enverrai le livre vers fin juillet.Sûrement pas contre remboursement.Je vous l’offre.
      .Bien cordialement à vous.

  18. GUET Françoise

    Cher Monsieur Pilhes,
    Je fais un tour sur votre blog histoire de voir si tout va bien -il me fait sourire le monsieur qui vous a cru mort depuis longtemps et qui vous le dit tout de go!-
    Dés qu’on ne voit plus les gens on les fige ou on les fait disparaître alors qu’ils croquent tranquillement la vie tant qu’il y en a.
    Pourra-t-on; nous, vos lecteurs fidèles, faire bruisser les pages de votre roman La Nuit de Zelemta?
    Je viens aux nouvelles, pas en retard, j’espère ; c’est certainement toute une affaire de presser un éditeur… Faut-il que les circonstances se prêtent particulièrement à la sortie du livre?
    Pour ce qui est de l’Algérie, on peut considérer que le moment est bien venu de regarder l’Histoire en face… Régine Deforge est décédée et elle venait juste de signer la pétition pour la vérité sur la mort de Maurice Audin
    -il semble que Fançois Hollande ait promis l’ouverture des archives…-
    Je reste en alerte, en souhaitant que vous aurez les honneurs de La Grande Librairie de F.Busnel dont je manque rarement la superbe émission…
    (il doit avoir un blog, je vais le lui suggérer en ajoutant ma demande à bien d’autres j’espère!)
    Bon printemps à vous!
    F.Guet , prof retraitée, La Réunion.

    1. renevictorpilhes

      Chère Françoise Guet,toujours beaucoup d’humour et d’attention dans vos messages.Je ne suis donc pas encore mort et je puis toujours les lire!Le nuit de Zelemta attend sagement que l’autre texte que j’ai écrit(« l’hermétique » selon le Seuil!)connaisse son sort définitif.A savoir bientôt j’espère.En tout état de cause,il sera publié.Les choses sont évidemment plus faciles quand les textes existent.Bon printemps à vous aussi.

  19. LOPEZ Germain

    J’ ai écouté avec beaucoup d’attention et d’intérêt votre interview sur FRANCE INFO à l’occasion de la sortie de votre dernier livre « La Nuit de Zelemta ». Je suis « Pied-Noir », quatrième génération,et je crois que nous sommes de la même classe: 1934. Votre réflexion sur l’idée que vous aviez de nous en 1957 et celle que vous avez aujourd’hui, remplie de compréhension et de compassion pour ces gens qui ont tout perdu, m’a fait chaud au coeur. Ils ne sont pas légion les « Français de France », comme on disait là-bas, qui ont ce courage et cette empathie pour eux aujourd’hui . Mais j’ai aussi relevé que vous aviez fait l’Ecole Interarmes de CHERCHELL d’où vous seriez sorti avec le grade d’ aspirant. J’y suis passé aussi, de mars à octobre 1957, et j’ai servi, pendant 32 mois, comme aspirant d’abord, puis comme sous-lieutenant, dans un régiment de tirailleurs algériens. Je compte acheter votre livre, qui me semble intéressant pour un Français d’Algérie qui a vécu dans sa chair ce que l’on a longtemps appelé, « les évènements »…
    Il existe une association, apolitique, d’anciens de CHERCHELL, sous l’appellation de « ANCCORE – Ceux de CHERCHELL » qui réunit, à ce jour, environ 600 cadres de réserve, ayant servi dans l’armée française entre 1942 et 1960.. Nous serions honorés si vous acceptiez d’en faire partie ne serait-ce que pour être informé sur le devenir de nos anciens, par le truchement d’un bulletin qui paraît tous les deux mois environ sous le titre de « CITADELLE ».
    Avec les cordiales salutations d’un ancien de CHERCHELL.

    Germain LOPEZ

    1. renevictorpilhes

      Cher germain Lopez.Oui,je crois bien que mon livre vous intéressera.Pour Cherchell,je crois ,hélas,qu’il est trop tard:82 ans bientôt.,et bien malade.Bien cordialement à vous.

  20. Mohammed Henni

    bonjour Mr Pihes, j’ai tenté de télécharger gratuitement La Nuit de Zelemta (2016) dans le site (télécharger -magazine) , toutefois tous les liens sont morts, en tant qu’Algérien je suis passionné
    par cette période de la guerre d’Algérie ,je vous saurais de bien vouloir me transmettre par e mail votre livre cité plus haut.

    salutations distinguées

  21. reulet

    merci pour votre clairvoyance votre belle écriture et vos appels a l intelligence et a l ouverture d esprit , ma mère a votre age et bien que malade je la vois aller mieux de jour en jour , encore merci

  22. Bonsoir Monsieur Pilhes,

    en 1976, vous aviez signé un article dans le Monde intitulé « la grande magouille » où vous aviez qualifié assez gentiment Pierre Audoin de Don Quichotte.

    J’ai le pénible devoir de vous annoncer son décès survenu le 9 janvier à Larchant.

    Mais, vous savez sans doute que Don Quichotte ne meurt jamais tout à fait. Il se réincarne, même si, personnellement je préfère user de la Satyagraha de Gandhi que de la lance de Don Quichotte.

    Je vous adresse mes très sincères salutations.

Laisser un commentaire